Lorsqu’une place se libère, elle est signalée par voie informatique sur le catalogue des places disponibles de la DGEJ. L’équipe sociale peut adresser une demande d’admission par mail ou par téléphone à la direction, dès que l’UPPEC a donné son accord préalable.
La 1ère étape du processus d’admission est l’envoi du document « référentiel d’accompagnement » à l’ASPM, qui sera ensuite retourné à l’adresse mail de la Fondation St-Martin.
Ce processus commence plusieurs semaines avant l’arrivée de l’enfant, et se termine le jour de son entrée. Il s’organise en cinq étapes :
Le projet d’accueil peut être refusé lorsque l’ASPC n’est pas en mesure d’offrir des conditions d’accueil adaptées aux besoins spécifiques. Les limites sont les suivantes :
Lors de l’admission de l’enfant, le Service Placeur transmet les objectifs de placement, qui seront repris par l’équipe éducative, et qui constitueront une base dans l’accompagnement de l’enfant. Un projet d’accueil individualisé (fréquence et durée du séjour) est établi, piloté par la DGEJ/OCTP et construit en collaboration avec le lieu de vie de l’enfant. Un·e éducateur·ice de référence est défini·e pour chaque enfant.
Par la suite, l’équipe éducative reprend et discute les situations lors de colloques bimensuels et établissent des lignes directrices d’accompagnement selon les besoins des enfants et l’évolution de leur situation. Un contact régulier avec le réseau de l’enfant permet d’ajuster le projet individualisé .
Le départ d’un enfant s’organise si :
Afin de pouvoir être vécu et intégré comme une étape positive de son évolution, le départ est anticipé, préparé avec l’enfant et son réseau. Il est marqué par un moment ritualisé lors du dernier passage de l’enfant au Chalet. Celui-ci reçoit un album photo retraçant son parcours au Chalet ainsi qu’une pierre spéciale dont les vertus symboliques, choisies pour l’enfant, visent à souligner des traits de sa personnalité et l’accompagner dans son futur. Le dossier de l’enfant est transmis à son assistant·e social·e.
Une sanction d’exclusion peut être prise dans certaines circonstances particulières. L’exclusion peut être définitive (renvoi) ou temporaire (mise à pied). Elle peut se prendre uniquement devant un constat clair et définitif de l’impossibilité pour l’institution de faire face, sans conséquences trop dommageables, à une situation.